Paroles de l’album :
Un monde parfait
Instrumental
Longtemps
Auteur Jean-Marc LETULLIER
Combien de fois faudra-t-il te parler ?
Combien de lunes vont-elles défiler ?
Faut-il y croire pour tout dévoiler
Plonger dans ta lumière,
Ou vivre dans l’ombre ?
Refrain
Longtemps, à vouloir que tu me touches,
Longtemps, à vouloir goûter ta bouche,
Longtemps, trop longtemps, longtemps
Quel chemin faudra-t-il emprunter ?
Pour te voir ou au contraire t’éviter
Nourrir l’espoir d’une vie partagée
Le début de l’histoire
Un fil à dérouler
Longtemps, à vouloir que tu me touches,
Longtemps, à vouloir goûter ta bouche,
Longtemps, trop longtemps, longtemps
Combien de mois vont-ils s’écouler ?
Ecorché vif, tourmenté, dévoyé,
Combien de jours, toujours à répéter
Que les gestes sont interdits,
Au risque de tout briser
Longtemps, à vouloir que tu me touches,
Longtemps, à vouloir goûter ta bouche,
Longtemps, longtemps, trop longtemps,
Je ne crois pas au ciel bleu
Auteur Jean-Marc LETULLIER
Accroché par la vie
Par les pieds dans le tapis
Je ne crois pas au ciel bleu
Je ne crois pas qu’on vivra heureux
Pourtant j’ai le sens de l’amour
De celui des beaux jours
Je ne crois pas au bonheur à deux
Je ne crois pas que demain sera mieux
Jusqu’où peut-on aller trop loin ?
Peut-on encore se fier au destin ?
Jusqu’où peut-on aller trop loin ?
Peut-on encore se fier au destin ?
Mais où est passée la vie
Qu’on avait imaginée
Ébloui par l’ennui
Par l’oubli rattrapé
Je ne crois pas au ciel bleu
Je ne crois pas qu’on vivra heureux
Dam Dam Be Dam Be Dem
Dam De Dem Dem Dé
Dam Dem Dé Doum Da
Les filles belles sont cruelles
Auteur Jean-Marc LETULLIER
Elles ont dans les yeux des éclats
Qui me laissent sans voix
Elles sont comme le feu
Qui réchauffe et brûle à la fois
Quelque chose d’irréel
Qui nous condamne au célibat
Elles sont chargées de promesses
Qu’elles ne tiendront pas
Que les filles belles sont cruelles
Sinon je crois qu’elles n’existeraient pas !
Pas de gros plan sur elles
Pour qu’elles nous fassent leur cinéma
Elles savent qu’à chaque pas
Elles nous crucifient sur la croix
S’il n’y avait qu’elles sur terre
Ça serait le paradis et l’enfer à la fois
Je les imagine infidèles
Pour attiser mon désespoir
Que les filles belles sont cruelles
Sinon je crois qu’elles n’existeraient pas !
Ça me rend fou !
Auteur Jean-Marc LETULLIER
Je fais la liste des choses à faire
Tant inutile que nécessaire,
La liste s’allonge, c’est un enfer
Mis bout à bout, ça me rend fou !
C’est fragile et éphémère
Ça tombe en panne, c’est un mystère
Y a rien qui dure, faut tout refaire
Mis bout à bout, ça me rend fou
Mis bout à bout, ça me rend fou,
Pas l’envie qui m’manque de tout foutre en l’air,
C’est vrai que ça m’irrite, ça m’met les nerfs
Ça m’rend vénère
Au SAV, C’est la galère
C’était de la daube, c’était pas cher
Ça ne dure pas une vie entière
Mis bout à bout, ça me rend fou
J’ai compris, il faut que je paye
Pour réparer, entretenir
Et revenir racheter le même !
Mis bout à bout, ça me rend fou
Mis bout à bout, ça me rend fou,
Refrain
C’est toujours la même rengaine
La liste est longue, et ça empire
J’verrai pas le bout, c’est pas la peine
Mis bout à bout ça me rend fou
Mis bout à bout tout le monde s’en fout,
Mis bout à bout ca me rend fou
Mis bout à bout tout le monde s’en fout,
L’éternité plus un jour
Auteur Jean-Marc LETULLIER
Si tu étais ma reine
On marcherait sur les toits
Des bouquets de lys au bout des bras
Allongés sur des rêves
Que l’on ferait mille fois
Le monde entier, nous semblera étroit
Refrain
Les sambas de rio, les salsas de Cuba
Les plages de la Barbade jusqu’à Bora-Bora
L’éternité plus un jour se souviendront de nos pas
Courir à perdre haleine
Pour simplement se voir
Effleurer l’horizon avec nos doigts
Défiant les vents contraires
Les courants chargés d’effroi
Debout et fier d’être à côté de toi
Refrain
Toutes les sambas de rio, les salsas de cuba
Les plages de la Barbade jusqu’à Bora-Bora
L’éternité plus un jour se souviendront de nos pas
Les secrets de la pierre
Des contes d’autrefois
La magie de l’amour ne s’explique pas
La rosée sur nos cœurs,
Le soleil dans nos voix,
Ma mémoire gardera le goût de toi
Refrain
Toutes les sambas de rio, les salsas de cuba
Les plages de la Barbade jusqu’à Bora-Bora
L’éternité plus un jour se souviendront de nos pas
J’prends du bide
Ça commence par se voir sur les hanches
À recouvrir le ventre,
À déborder un peu
J’vois pas comment inverser la tendance
Et réduire au silence
Le tissu adipeux
Refrain
Je prends du bide,
J’arrête pas de m’dilater
Ç’est horrible, bientôt
J’verrai plus mes pieds
Et finir avec, le profil d’un menhir
Ou d’une bouteille de Perrier
À m’élargir, je suis plutôt tendance
Mais quand sur la balance,
Le chiffre m’effraye un peu
Je repense à toutes les marches gourmandes
À me remplir le ventre,
Et je regrette un peu
Refrain
Il faut dire, j’ai l’alcool généreux
Je bois toujours pour deux
Et donc je stocke un peu
Victime de mon appétence
Je rafolle des graisses trans
Je me fabrique un pneu
Refrain
Je prends du bide,
J’arrête pas de me dilater
Ç’est horrible, bientôt
J’verrai plus mes pieds
J’vais finir avec, le profil d’un menhir
Ou d’une bouteille de Perrier
Mais le pire ça sera pour aller pisser
Sans en mettre trop à côté !
On se sent bien
Auteur Jean-Marc LETULLIER
J’avais le blues du lendemain
J’avais la loose des mauvais matins
J’aimerais que le jour se lève enfin
Et que la route nous emmène plus loin
Vous étiez là au rendez-vous,
Bien installés dans l’strapontin
Curieux d’un soir ou anonymes en escarpins
Refrain
Avec vous ça bouge, ça frappe dans les mains,
Ça envoie du lourd, au premier refrain
Ça passe au rouge, ça lâche les freins
Ça ne pense pas au lendemain,
Voilà pourquoi, nous avec vous on se sent bien
Dans la pénombre, sur les gradins
On sent que ça vibre, ça gronde au loin
Ça nous électrise, ça tisse des liens
Même sans un fil, c’est aérien
De vous savoir si près de nous,
L’esprit léger, verre à la main,
Et dans la tête, l’idée que la fête démarre enfin
Refrain
Avec vous ça bouge, ça frappe dans les mains,
Ça nous éclabousse, côté cour et jardin
Ça passe au rouge, ça lâche les freins
Ça ne pense pas au lendemain,
Voilà pourquoi, nous avec vous on se sent bien
Voilà pourquoi, sans vous j’avoue, on ne serait rien
Objecteur de croissance
Auteur Jean-Marc LETULLIER
Course éperdue vers l’avenir qui avance
Accumulation de marchandises dans nos existences
Plus je possède et moins je suis, c’est une évidence
Le modèle productiviste nous donne la cadence
Refrain
Vivre pour un seul instant
Libre sous un ciel immense
Dans le désert de nos certitudes, si intimidant
Inconscient de nos servitudes, de nos égarements
L’aliénation consumériste nous berce gentiment
Croissance infinie aux allures de faux semblants
Refrain
Vivre pour un seul instant
Libre sous un ciel immense
Vivre pour un seul instant
Libre sous un ciel immense
Pont
Que restera-t-il de nous ?
De la nature à genoux ?
Entends-tu battre ton pouls
De plus en plus fort ?
Je tourne le dos, à ce qui brille de trop
Je t’offre un nouveau joyau,
Je tourne le dos, à ce qui brille de trop
Je suis un homme nouveau
C’est dans l’air qu’elle prend vie
Auteur Jean-Marc LETULLIER
Elle emprunte les profondeurs de l’âme
Elle tutoie le silence
Elle est de loin ta plus belle parure
Elle guérit les blessures
Souffle des vers à des poètes maudits
Sur des planètes devenues sourdes
Elle étonne l’amour des hommes
Elle parle toutes les langues
Refrain
Si tu chantes, c’est pour l’entendre vivre
Avec elle, c’est tout ton corps qui vibre
Si tu chantes, c’est pour l’entendre vivre
Avec elle, c’est tout ton corps qui vibre
Elle unit tous les peuples du monde
Te submerge en quelques secondes
Donne des ailes à tes pensées
Elle fait couler de l’encre
Quand tu ne peux rester silencieux
Elle te parle, comme personne
Elle dérange jusqu’au plus haut des cieux
Jamais elle ne t’abandonne
Refrain
Si tu chantes, c’est pour t’entendre vivre
Avec elle, c’est tout ton corps qui vibre
Si tu chantes, c’est pour t’entendre vivre
Avec elle, c’est tout ton corps qui vibre
À peine tu la fredonnes
Avec elle tu t’abandonnes
Au fond de toi elle bouillonne
Avec toi elle tourbillonne
T’es viré
Auteur Jean-Marc LETULLIER
Tu as donné de la sueur,
Jusqu’à t’user, à te faire peur
Entièrement dévoué,
Un vrai modèle de salarié
Maintenant tu connais
Les valeurs de l’entreprise
Gagner beaucoup d’argent
Tu sais c’est la devise
Des anonymes, des associés,
Des actionnaires, des financiers
Ont résumé ton engagement,
À une ligne dans un bilan
Toi et tous tes camarades,
Vous faites partie d’un plan social
Car souvent pour liquider,
Ils choisissent le tir groupé,
Refrain
T’es viré, hé, hé,
T’es congédié, t’es débarqué,
T’es remercié, t’es licencié
T’es viré, hé, hé,
T’es déposé, t’es renvoyé,
Avec ou sans indemnité
La recette pour faire du gras
C’est d’abord de dégraisser
Garnir le pôle emploi
Avec ceux qu’on va lourder
Pourquoi s’embarrasser
Faire preuve d’humanité
Le salarié bien managé
C’est quand on peut se passer
Au lieu de se faire du cinéma
De continuer à fantasmer,
Les entreprises, le patronat
Feraient mieux de considérer
Ceux qui ont fait leur fortune,
Et décroché la lune
Pour des retraites bien argentées
Et des parachutes dorés
Pont
S’ils peuvent te pousser
À démissionner
Plutôt que de t’éjecter
C’est encore ça de gagné
Voilà la conclusion
Qui n’est pas très morale
Du grand capital
À la façon rectale
T’es viré, hé, hé,
T’es congédié, t’es débarqué,
T’es remercié, t’es licencié
T’es déposé, t’es renvoyé,
T’es liquidé et t’es lourdé
T’es déposé, t’es renvoyé,
Avec ou sans indemnité
Viré !
De gauche à droite
Auteur Jean-marc LETULLIER
La parole a été donnée à l’homme
Pour cacher sa pensée
La langue de bois en politique
Est bien la langue… la plus… utilisée
Refrain
La gauche est vraiment gauche,
La droite complètement maladroite
Qui peut encore croire à leurs histoires
Habiles à cacher la vérité,
À détourner la question
À nous mentir sans sourciller
Les promesses n’engagent nullement ceux qui les font
Refrain
Derrière les écrans de fumée,
Les conflits d’intérêts,
Les bonnes intentions affichées
Finissent toujours par s’évaporer
La gauche, comme elle se vautre
La droite, un vrai désastre
Qui peut encore croire à leurs histoires
Les élections sont le mirage
D’une démocratie malmenée
L’immunité un coup de poignard
Les pilleurs d’État sont protégés
L’immobilisme est le rempart
Des incapables à gouverner
L’impunité porte-étendard
Les loups entre eux ne peuvent se dévorer
Un dimanche d’été sans toi
Quand le matin la lumière pointe sur mon nez,
Ton odeur flotte encore et se mêle à celle de l’été.
Tout me rappelle qu’il y a peu, tu étais là,
La chaleur de l’air raconte la ferveur de nos ébats.
Je n’aime pas les dimanches d’été sans toi
Je vais affronter ton absence sans trembler,
Engourdi d’instants magiques, de la tête aux pieds,
Encore hébété, me demandant pourquoi tu n’es pas là ?
Marchant dans le désert, là où le vent me le dira.
Je n’aime pas les dimanches d’été sans toi
Les futilités de la journée ne me détourneront pas
Du désir avoué, d’un jamais deux sans toi.
Les yeux ouverts sur nos nuits pleins d’étoiles,
Trop tôt réveillé par la porte d’entrée qui baille
Je n’aime pas les dimanches d’été sans toi
La journée égrènera ce qui me reste de toi,
Des mots murmurés sur l’oreiller, dans le noir
Je guetterai en espérant infiniment te voir,
J’attendrai ton retour et cela, vaille que vaille
Je n’aime pas les dimanches d’été sans toi
Je vais me taire
Auteur Jean-Marc LETULLIER
J’emprunte à contre-sens
Tes courants de pensées
Les mots croisés en abondance
Me laissent fort à parier
Qu’à frotter nos différences
On va se froisser
Épuisé tous les arguments
Ne se comprendre qu’à moitié
Jouer sur la transparence
Finira par nous brouiller
À dire ce que l’on pense
Ça nous dérange
Refrain
Promis, oui je vais me taire
Pas de commentaire, au moins cette fois
Promis, pas de parole en l’air, les mots au vestiaire
Le silence comme exploit
Ceux qui marchent pendant des heures
Qui ne vont nulle part
Verbalisent jusqu’à faire peur
Autour de la même histoire
Parler plus vite que tu ne penses
T’as dérapé
Et on se fait l’interprète
On veut tout expliquer
Plus facile de tourner sa veste
Que d’avoir à se justifier
Supprimer les interférences
Tout débrancher
Refrain
Volupté
Auteur Jean-Marc LETULLIER
J’irai marcher au-delà de vos nuits
Pour y déposer sans un bruit
Sur des drapés de notes enveloppés d’écumes
Mes mots qui dorment comme unique fortune